Actualités
Le 27 février dernier, madame Marie-Christine Lalande, professeure au campus de La Pocatière et représentante syndicale de l’ITA, ainsi que Jean Vallières, président du SPEQ ont publié une lettre ouverte dans divers médias régionaux ou reliés au secteur agroalimentaire. Cette lettre faisait état de situations qui s’échelonnent sur plusieurs années quant à l’application des politiques et directives en matière d’évaluation, de plagiat et de révisions de notes. Voici les liens menant à cette lettre ainsi qu’aux réactions qu’elle a suscité :
http://lavieagricole.ca/5871?fbclid=IwAR0go21JISPKaY0K_ey1qCYKnNkG9lP6qzlkVbV9GGn0b86ReS759q_imTg
L’Université de Montréal lance un cours en ligne gratuit (MOOC) sur la transdiversité s’adressant à sa communauté ainsi qu’au grand public.
Comprendre et respecter la transdiversité grâce à l’éducation
Lettre ouverte parue au journal Le Devoir le 14 février 2020.
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/572957/culture-un-jeu-de-chaise-musicale-a-la-direction-du-conservatoire
Le 7 février dernier, la Fondation du Conservatoire tenait un événement à la Maison symphonique de Montréal afin de souligner le succès de sa première campagne majeure de financement. À cette occasion, de grands artistes d’ici, tels Marie-Thérèse Fortin, Yannick Nézet-Séguin, Patrice Robitaille, Marc Hervieux, Ève Landry, François Dompierre, Jeff Stinco du groupe Simple Plan et d’autres, ont bravé la tempête pour venir témoigner du rôle exceptionnel et unique joué par le Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec dans notre vie culturelle. Toutes ces personnes ont relaté avec passion l’apport précieux de leurs professeurs dans la formation offerte dans les neuf établissements du Conservatoire répartis à travers le Québec.
Ces mêmes professeurs doivent toutefois constater avec désolation que le Conservatoire vit actuellement un problème de gouvernance à sa direction générale. Or c’est son conseil d’administration qui a la responsabilité de recommander au Conseil des ministres la personne devant occuper le poste de directeur général ou de directrice générale du Conservatoire. Depuis 2014, en comptant les intérims, cinq personnes s’y sont déjà succédé. C’est trop pour permettre d’établir la vision à long terme que mérite notre institution.
De plus, la plupart de ces personnes, provenant d’autres milieux que ceux du théâtre et de la musique, ont pris au moins une année pour se mettre au parfum des réalités particulières de ce secteur artistique spécialisé. Il semble aussi que le conseil d’administration, lors des ouvertures de postes, ait rejeté certaines candidatures prestigieuses et visionnaires pourtant issues du milieu.
Quant à la dernière directrice générale en date, elle est restée en poste moins d’un an. Les professeurs ont appris en effet le 6 février dernier, par un communiqué laconique, que celle-ci était remplacée par l’actuelle directrice administrative du Conservatoire, mais dont le mandat comme directrice générale prendra fin en juin 2021 !
Ce jeu de chaise musicale va donc se poursuivre, mais jusqu’à quand ? Dans le même temps, on observe une instabilité et un roulement constant de personnel administratif à tous les échelons de la direction générale du Conservatoire.
Dans cette atmosphère de portes tournantes, les professeurs du Conservatoire tiennent le fort malgré tout, en remplissant leur mission avec dévouement et constance. Ils ne devraient pas, en toute justice, avoir à payer le prix de cette situation anormale et devraient avoir le droit d’apposer enfin leur signature sur le renouvellement de leur convention collective, qui traîne en longueur depuis 2015. Mais de l’autre côté de la table, assis devant eux, qui tient la plume ?
En 2014, Mme Hélène David, ministre de la Culture d’alors, avait rappelé à l’ordre le conseil d’administration du Conservatoire qui, ayant accumulé un déficit considérable, voulait mettre la clé sous la porte de cinq établissements du Conservatoire sur les neuf existants.
Nous demandons maintenant, comme représentants élus des 227 professeurs du Conservatoire, à la ministre actuelle de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, d’intervenir auprès du conseil d’administration du Conservatoire afin que celui-ci prenne les mesures nécessaires pour assurer à cette grande institution québécoise une gouvernance stable et à la hauteur de son prestige.
Marc Fortier et Jean Vallières
Représentant des professeurs du réseau des conservatoires au Conseil exécutif du SPEQ, et président du Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ)
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Dépôt des offres gouvernementales du 12 décembre 2019 : DES OFFRES JUGÉES NETTEMENT INSUFFISANTES PAR LE SYNDICAT DES PROFESSEURS DE L’ÉTAT DU QUÉBEC
Montréal, le 19 décembre 2019 : Le Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ) juge totalement insuffisante l’offre d’augmentation salariale de 7% sur cinq ans proposée par le gouvernement du Québec le 12 décembre dernier. Elle est nettement inférieure à l’inflation anticipée, ce qui aura pour effet direct d’appauvrir les professeurs, tout en accentuant l’écart déjà considérable entre la main-d’oeuvre du secteur public et celle du secteur privé.
Par ailleurs, les offres n’abordent pas de nombreuses questions prioritaires pour les professeures et professeurs du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA). Comme un dépôt ultérieur a été annoncé, le SPEQ demeure en attente quant aux réponses à ses demandes concernant notamment la précarité d’emploi, la charge de travail et l’autonomie professionnelle.
Des demandes claires de la part du SPEQ
Parmi les quelque 550 professeures et professeurs de francisation du MIFI, près de 80% sont des occasionnels, la plupart d’entre eux étant dans les faits des sous-occasionnels, puisqu’ils n’ont aucune sécurité d’emploi ni reconnaissance de leur ancienneté, en raison d’une dérogation aux règles d’embauche de la fonction publique obtenue par le ministère de l’Immigration en 2007 et qui prévaut encore aujourd’hui.
Bien que le gouvernement du Québec prétende que la francisation est une priorité nationale, et que des sommes considérables soient consacrées en postes permanents d’encadrement, les professeurs demeurent les laissés pour compte de ces millions investis. Est-il pensable qu’on ne soit pas en mesure d’accorder le statut de permanence à ce personnel enseignant compétent et dévoué qui oeuvre en première ligne de l’intégration à la société québécoise des personnes immigrantes?
Dans le même ordre d’idées, trop de professeurs des deux campus de l’ITA, l’un à Saint-Hyacinthe et l’autre à La Pocatière, sont encore des occasionnels engagés par semestre, qui travaillent plus d’heures pour un salaire annuel moindre que s’ils enseignaient au Cégep. De plus, ils ne bénéficient pas d’une autonomie professionnelle égale à celle de leurs collègues des Cégeps, surtout quant à la participation au processus de prise de décision dans les questions d’ordre pédagogique. L’actualité des derniers mois, suite aux événements entourant un lanceur d’alerte du MAPAQ, a pourtant démontré qu’en matière de savoir, et particulièrement dans le secteur agroalimentaire, l’espace de liberté académique devrait être perçu comme un élément essentiel au bien-être de toute la population.
Le SPEQ entend, à travers la présente négociation, défendre les professeurs avec détermination, ouverture et ténacité, et ce faisant, il a la conviction de contribuer au mieux-être collectif du Québec.
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Source : Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ)
Renseignements : Elizabeth Hallée-Lamarche ehlamarche@tactconseil.ca 418 812-7902
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