Actualités

Chères et chers collègues du Conservatoire,

Je vous annonce qu’une entente de principe est intervenue entre le SPEQ et le Conservatoire à propos de la convention collective 2015-2020. Une fois que le Conseil du trésor aura donné son aval à cette entente, eu égard à certaines modalités d’intégration des professeurs du programme Jazz-Pop de Rimouski, elle vous sera soumise afin que vous puissiez vous prononcer par vote secret sur son acceptation. Normalement ceci s’opère par des assemblées tenues dans toutes les régions concernées, mais dans les circonstances actuelles, nous allons examiner la possibilité que ce vote puisse se réaliser par envoi postal supervisé afin d’en préserver le secret, tout en restant conforme à nos statuts.

D’autres informations suivront,

Marc Fortier
Représentant du réseau des conservatoires au Conseil exécutif du SPEQ

03 Mar 2020
2020/03/03

Le plagiat à l’ITA

Le 27 février dernier, madame Marie-Christine Lalande, professeure au campus de La Pocatière et représentante syndicale de l’ITA, ainsi que Jean Vallières, président du SPEQ ont publié une lettre ouverte dans divers médias régionaux ou reliés au secteur agroalimentaire. Cette lettre faisait état de situations qui s’échelonnent sur plusieurs années quant à l’application des politiques et directives en matière d’évaluation, de plagiat et de révisions de notes. Voici les liens menant à cette lettre ainsi qu’aux réactions qu’elle a suscité :

http://lavieagricole.ca/5872

http://lavieagricole.ca/5872

http://lavieagricole.ca/5871?fbclid=IwAR0go21JISPKaY0K_ey1qCYKnNkG9lP6qzlkVbV9GGn0b86ReS759q_imTg

L’Université de Montréal lance un cours en ligne gratuit (MOOC) sur la transdiversité s’adressant à sa communauté ainsi qu’au grand public.
Comprendre et respecter la transdiversité grâce à l’éducation

Lettre ouverte parue au journal Le Devoir le 14 février 2020.
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/572957/culture-un-jeu-de-chaise-musicale-a-la-direction-du-conservatoire

Le 7 février dernier, la Fondation du Conservatoire tenait un événement à la Maison symphonique de Montréal afin de souligner le succès de sa première campagne majeure de financement. À cette occasion, de grands artistes d’ici, tels Marie-Thérèse Fortin, Yannick Nézet-Séguin, Patrice Robitaille, Marc Hervieux, Ève Landry, François Dompierre, Jeff Stinco du groupe Simple Plan et d’autres, ont bravé la tempête pour venir témoigner du rôle exceptionnel et unique joué par le Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec dans notre vie culturelle. Toutes ces personnes ont relaté avec passion l’apport précieux de leurs professeurs dans la formation offerte dans les neuf établissements du Conservatoire répartis à travers le Québec.

Ces mêmes professeurs doivent toutefois constater avec désolation que le Conservatoire vit actuellement un problème de gouvernance à sa direction générale. Or c’est son conseil d’administration qui a la responsabilité de recommander au Conseil des ministres la personne devant occuper le poste de directeur général ou de directrice générale du Conservatoire. Depuis 2014, en comptant les intérims, cinq personnes s’y sont déjà succédé. C’est trop pour permettre d’établir la vision à long terme que mérite notre institution.

De plus, la plupart de ces personnes, provenant d’autres milieux que ceux du théâtre et de la musique, ont pris au moins une année pour se mettre au parfum des réalités particulières de ce secteur artistique spécialisé. Il semble aussi que le conseil d’administration, lors des ouvertures de postes, ait rejeté certaines candidatures prestigieuses et visionnaires pourtant issues du milieu.

Quant à la dernière directrice générale en date, elle est restée en poste moins d’un an. Les professeurs ont appris en effet le 6 février dernier, par un communiqué laconique, que celle-ci était remplacée par l’actuelle directrice administrative du Conservatoire, mais dont le mandat comme directrice générale prendra fin en juin 2021 !

Ce jeu de chaise musicale va donc se poursuivre, mais jusqu’à quand ? Dans le même temps, on observe une instabilité et un roulement constant de personnel administratif à tous les échelons de la direction générale du Conservatoire.

Dans cette atmosphère de portes tournantes, les professeurs du Conservatoire tiennent le fort malgré tout, en remplissant leur mission avec dévouement et constance. Ils ne devraient pas, en toute justice, avoir à payer le prix de cette situation anormale et devraient avoir le droit d’apposer enfin leur signature sur le renouvellement de leur convention collective, qui traîne en longueur depuis 2015. Mais de l’autre côté de la table, assis devant eux, qui tient la plume ?

En 2014, Mme Hélène David, ministre de la Culture d’alors, avait rappelé à l’ordre le conseil d’administration du Conservatoire qui, ayant accumulé un déficit considérable, voulait mettre la clé sous la porte de cinq établissements du Conservatoire sur les neuf existants.

Nous demandons maintenant, comme représentants élus des 227 professeurs du Conservatoire, à la ministre actuelle de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, d’intervenir auprès du conseil d’administration du Conservatoire afin que celui-ci prenne les mesures nécessaires pour assurer à cette grande institution québécoise une gouvernance stable et à la hauteur de son prestige.

Marc Fortier et Jean Vallières

Représentant des professeurs du réseau des conservatoires au Conseil exécutif du SPEQ, et président du Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ)